(FT SHAYN) une matinée qui commence...bien...

une matinée qui commence...bien...

Je suis allongé sur mon lit, mon ordinateur sur les genoux...je suis fatigué, mais j'ai encore de la paperasse à faire. La soirée a été très chargée... entre mes interrogations, le repas à faire, la douche de Linoa et ses caprices...je n'étais pas mécontent de me retrouver au lit, même si c'était pour faire de la paperasse ! Cependant, mes yeux quitte l'écran de mon ordinateur et se pose sur la place libre à côté de moi et je pense à Jessy...oui... Peut-être que j'aimerais qu'elle soit allongée... là à côté de moi... je passe une main dans mes cheveux. Depuis notre dernière soirée, je pense beaucoup à elle et encore plus à mes sentiments, des sentiments nouveaux et naissants et...il m'arrive de me dire qu'elle tient à moi elle aussi, qu'elle tient à moi comme je tiens à elle. Je prends mon téléphone et je me rends sur les messages de Jessy, j'ai envie de lui envoyer un petit truc...lui dire que je pense à elle ? J'écris quelques mots, puis j'efface...je récris... *clique sur envoyer crétin* alors que mon doigt se dirige sur "envoyer" ma fille entre dans ma chambre...j'efface le message.

Linoa me demande si elle peut dormir avec moi, je lui demande si elle a encore fait un cauchemar, elle me dit que non, mais qu'elle a peur d'en faire...je lui fais un sourire et je lui dis de venir me rejoindre, elle me fait un grand sourire et arrive dans mon lit, les bras chargés de doudou et en sautant. Elle prend place à côté de moi, elle vient se blottir contre moi et me dit qu'elle m'aime, je lui réponds « Je t'aime aussi mon coeur... » il ne lui faut pas beaucoup de temps pour s'endormir tranquillement.

Après une nuit bien trop courte à mes yeux, je sors de mon lit, ma fille dort toujours, donc je fais doucement. Je descends à la suite, je commence à préparer le petit déjeuné de ma fille, son déjeuné pour le midi, puis je monte prendre la douche et je me prépare pour le travail. Une fois, cela fait, je retourne dans ma chambre et je réveille Linoa. Je la prends dans mes bras et nous descendons dans la cuisine. Elle prend ensuite son petit-déjeuner, elle monte faire sa toilette du matin, elle s'habille et je lui fais deux nattes...une fois, cela fait, c'est en pleurant qu'elle me dit qu'elle ne veut qu'une natte...je défais donc ses nattes et je lui en fais une collée, comme elle le voulait.

Je dépose Linoa à l'école et je décide d'aller prendre mon petit déjeuné au Harvest Café un endroit où j'aime me rendre. Je salue la propriétaire, avec qui je parle un petit moment et je lui demande si elle à la gazette du jour pour moi...elle me regarde...bizarrement...elle pause une main sur mon bras et me dit qu'elle ne l'a pas aujourd'hui...mes yeux se posent sur son regard...un regard étrange, un regard qui me dit qu'elle me cache quelque chose. Je vais m'asseoir à la même place que d'habitude, mais je vois que certaines personnes me regardent d'une...façon bizarre. Les gens sont parfois bizarres dans cette ville. La Serveuse vient m'apporter la carte et je lui demande si elle a la gazette, elle me fait non de la tête.

@Camila Cooper

une matinée qui commence...bien...

Parfois, quand je dépose Linoa à l'école le matin, j'ai parfois l'impression d'avoir vécu une journée complète, tant certains matin elle peut se montrer compliqué ! Alors si en plus elle a mal dormi, j'ai le droit à des pleurs jusqu'aux portes de l'école ! Certains matins, je ne suis pas du tout d'humeur à supporter ses caprices, quand ma nuit a été courte...je suis sur les nerfs ! Finalement, je ne suis pas si différent de ma fille. Mais malgré une nuit courte et une matinée qui commence dans les pleurs, je n'ai pas le choix que de faire les choses avant de déposer ma fille à l'école, à commencer par prendre soin de bien l'habiller, ce n'est pas toujours facile, normalement, je prépare la veille et Linoa s'habille seule, mais certains matin, quand ça ne veut pas, ça ne veux pas ! Une chance, ce matin tout se passe plutôt bien, mise à part l'histoire des nattes qu'elle ne veux pas et de la natte qu'elle veux, ce début de matinée commence très bien ! Je dépose ma fille à l'école avec un peu d'avance, elle adore arriver en avance, comme cela, elle peut jouer un peu avant de rentrer dans sa classe. Avant de retrouver ses copines, elle me fait des grands signes de la main et m'envoie des bisous, puis le classique petit cœur qu'elle fait avec ses doigts dans ma direction, je lui fais de même, elle tient à me voir lui faire un petit cœur et je reconnais...que je tiens à mon petit cœur du matin.

Je rejoins ensuite à l'Harvest Café, je connais la propriétaire, je crois qu'elle est là depuis toujours, déjà quand mon père était shérif, elle était là. Aujourd'hui, elle ne travaille plus comme avant quoi que? En tout des cas, elle connaît tous ses clients, tous les habitants de la ville et je sais qu'elle aime aussi faire des commérages avec ses copines les matins. Je vais donc saluer cette femme, malgré le faite qu'elle soit commère, s'est une femme adorable ! Puis, je traverse le café, afin d'aller prendre place, là où je m'assois tous les jours. Une serveuse vient rapidement prendre ma commande et ayant une faim de loup, je me fais un bon petit déjeuné ce matin, j'allais avoir besoin de force pour la journée ! Encore et toujours la même enquête qui n'avançais pas et la victime qui avait perdu la mémoire...j'avais hâte d'en finir avec cette histoire ! Je finis par me faire une raison, je ne pourrais pas lire la gazette en prenant mon petit-déjeuner, comme j'aime le faire le matin. Prendre un petit déjeuné au calme, pouvoir lire la gazette de jour au calme... c'est mon petit plaisir du matin. C'est alors que l'on me tapote l'épaule, je me retourne et je me retrouve face à une demoiselle d'une vingtaine d'année...je regarde la demoiselle avec un peu plus d'attention...je la connais ! « Tu es bien la fille Cooper? » la fille du propriétaire de la gazette, je ne l'avais pas vu depuis son départ à l'université. Je me souviens qu'avant son départ, elle avait parfois gardé ma fille, j'avais confiance, je connaissais ses parents depuis que j'étais petit. Sa mère m'avait donné des leçons de piano et son père m'avait engagé plusieurs années, comme livreur de journaux. « Camila... » son prénom me reviens. « ...de retour parmi nous? » elle était peut être que de passage.

La serveuse vient déposer une partie de la commande, je me tourne vers elle pour la remercier et je me tourne de nouveau vers Camila. « J'accepte la gazette...Ane ne l'a pas aujourd'hui... » Ane est la propriétaire du ce café « Les ragots du matin en l'air bien plus intéressant... » oui elle était encore toutes les trois, penchés les unes sur les autres à faire des messes basse. Elles étaient connus pour être commères, toute la ville le savait.


@Camila Cooper

une matinée qui commence...bien...

Bien qu'Ane était une véritable commère, s'était aussi une femme adorable, je l'avais toujours beaucoup aimé ! Je me souviens que petit, après l'école, je venais en courant dans ce café pour me faire offrir une chocolat chaud et un truc à manger, ma mère n'aimait pas du tout que je fasse cela, mais Ane disait tout le temps que j'étais adorable...donc j'en profitais pas mal ! Aujourd'hui, elle faisait la même chose avec ma fille et Linoa le savait très bien. Je me souviens aussi qu'Ane m'avait apporté de quoi manger tous les soirs après le décès de ma femme, elle avait un peu jour le rôle d'une maman de loin, c'est ça vivre dans une petite ville ! Je salue donc poliment le petit trio de commères, je parle même un peu avec elles, elles me demandent des nouvelles de ma fille et Ane me dit qu'elle est de plus en plus belle, c'est vrai que ma fille est belle, la plus belle fille du monde ! Aussi capricieuse qu'elle pouvait l'être parfois, quand elle me regardait, avec ce petit sourire et qu'elle me disait "s'il te plaît papa" je craquais complètement.

Je vais donc m'asseoir à ma place habituelle, je peux en prendre une autre, quand elle est prise, mais j'aime certaines de mes habitudes. La serveuse vient prendre ma commande et ayant une faim de loup, je me prends un grand petit déjeuné. Avant de partir, elle me sert une tasse de café, je la remercie et je bois quelques gorgées de cette délicieuse boisson, ici, on peut boire le meilleur café de la ville. Alors que je pose ma tasse, je sens que l'on me tapote derrière le dos, je me retourne et me retrouve face à une demoiselle, que je connais, j'ai une bonne mémoire pour les visages, donc en quelques secondes, je sais qu'elle est la fille Cooper, la fille du propriétaire de la gazette. Je me souviens même de son prénom, cela remonte à plusieurs années, mais elle avait gardé Linoa à quelques occasions, quand je sortais avec ma femme.

Je demande à la demoiselle si elle est de retour en ville, je savais qu'elle était partie à la fac, son père m'en avait parlé, il en était même très fier. Camila me dit qu'elle est de retour en ville et qu'elle ne compte plus repartir, elle me dit aussi qu'elle travaille à la gazette « J'imagine que ton père doit être fou de joie? » je savais qu'il voulait que sa fille vienne travailler avec lui, mais je savais aussi que n'importe quel père aimerais avoir sa fille à ses côtés...n'importe quel parent à dire vrai.

J'accepte la gazette qu'elle me propose, précisant qu'Ane ne l'a pas aujourd'hui et que les ragots du matin en l'air de bien plus l'intéresser. Je rigole un peu quand elle me dit "Aussi loin que je m'en souvienne, elle a toujours aimé les séances commérages." car je l'avais aussi toujours connu comme cela ! « Elle les aimés déjà quand j'étais petit... » je n'étais pas fan du tout des ragots, je n'écoutais que très rarement, surtout que la plupart de leurs ragots étaient sur "qui à coucher avec qui" "qui a tromper qui" se genre de chose ! Je n'aimais pas me mêler de la vie privée des gens, mais dans une toute petite ville comme Blue Valley, ce n'était pas toujours facile de cacher sa vie privée.

La demoiselle me dit alors que ce matin, elles ont de quoi commérer, elles ont toujours de quoi commérer ! Mais la blondinette me mets dans les mains un magasine people, le genre de magasine que je ne lis pas du tout ! Les stars et toutes leurs histoires...je n'ai plus 12 ans ! Puis les célébrités...alors là...ça me passe au-dessus de la tête, j'ai bien mieux à faire dans ma vie ! Cependant, mon regard est attiré par la femme en photo...Jessy, en compagnie d'un homme, que je en connais pas du tout, mais qui semble être connu. Camila me parle du titre, je le regarde, odieux n'est pas le mot !! Je pense alors à Jessy, dans quel état elle doit être ? Tant de méchanceté dans ce titre et les gens qui en parlent, ça me rends dingue !!! Puis je ressens...une pointe de jalousie ! Je regarde de nouveau les photos, ce ne sont que des photos ! « Comment peut-on aimer cela? C'est de la méchanceté gratuite... »


@Camila Cooper

une matinée qui commence...bien...

Certains matins, je me rendais à Harvest Cafe en compagnie de ma fille, elle adorait prendre son petit déjeuné ici, à vrai dire, elle adorait tout simplement manger en dehors de la maison. Mais ce matin, c'est seul que je me rends dans ce café où j'ai mes petites habitudes, prendre un petit déjeuné tranquille avant de me lancer dans une journée de travail, voilà ce dont j'avais envie. Une fois les portes de l'établissement franchis, je vais saluer la propriétaire, avec qui je parle un peu, je salue également les quelques clients réguliers et je vais prendre place sur l'une des banquettes disponibles. La serveuse vient prendre ma commande et alors que je bois mon café, je suis abordé par un visage familier, une tête que je connais depuis bien longtemps. Camila Cooper est la fille du rédacteur en chef de la gazette bleu. Il fut un temps où elle avait fait du baby-sitting pour Emily et moi, puis elle était parti pour faire ses études, comme beaucoup de jeune de la ville, certaines revenaient pour y vivre de nouveau, d'autre ne revenait que lors de rare occasion.

Je la salue et je lui demande si elle est de retour en ville, peut-être qu'elle n'est que de passage dans sa famille. Elle me dit qu'elle est de retour et qu'elle travail même avec son père, au vu de l'amour que cet homme porte à sa fille, il doit être fou de joie. Je souris à Camila « Une fille ne peux jamais en vouloir à son père de trop l'aimer... » je me dis que lorsque ma fille partira pour la fac... ça n'allait pas être facile pour moi ! Mais j'avais le temps de penser à ces choses-là, Linoa n'avait que 5 ans.

Je la remercie pour la gazette qu'elle me donne. Je lis ce journal depuis toujours, enfin, j'ai l'impression de le faire depuis toujours. Je crois que ce besoin, d'avoir la gazette vient de mon père, il tenait tellement à ce journal Il lui fallait tous les jours, cela faisait partis de sa routine ! Quand il était mort, j'avais continué de prendre la gazette et au début, j'allais même sur sa tombe pour lui lire, en espérant qu'il m'entende. C'était comme si, nous partagions encore quelque chose lui et moi. Nous parlons des trois commères, tout le monde en ville savait qu'elles adoraient débattre des derniers ragots et surtout qu'elles étaient au courant de tout. Je regarde Linoa et je lui dis « Oh elle a encore bien le temps d'être majeur...qu'elle ne le devienne pas trop vite... » oui avec ma fille je suis le genre de papa poule qui à peur de voir grandir son bébé !

Elle me parle alors du ragot qui fait qu'elles sont toutes les trois ici et qu'elles parlent tout bas. Un nouveau couple en ville...qu'est-ce que j'en ai à faire ? Mais quand mes yeux se posent sur le magazine et que je vois Jessy avec un homme...ça me fait ! Alors certes, il n'y a pas de baiser, mais l'idée qu'elle puisse être avec cet homme ou même l'idée qu'il la touche...je n'aime pas du tout cela !! Je crois que je devrais arrêter de me poser des questions *tous les signes sont là crétin !!!* le retour de ma petite voix intérieure. Je n'en veux pas du tout à Jessy, elle ne m'a rien promis, je suis son ami et son arrangement...mais au fond de moi, je me dis que j'en ai marre d'être cela ! Je regarde alors le titre et cela me fait encore plus de mal que les photos, car ce titre, va faire du mal à Jessy ! C'est tellement méchant !

« Un don qui ne leur vient pas du ciel... » comment peut-on aimer écrire cela ? Se mêler de la vie privée des gens ! Je sais que Jessy aime la discrétion, elle a dû avoir eu vent de ce torchon, cela ne fait aucun doute ! Alors même si l'idée qu'elle soit avec un autre me fait mal, je me dis qu'elle est avant tout mon amie et que j'allais prendre de ses nouvelles, afin d'être là pour elle. Camila souligne le faite qu'ils forment un joli couple et me demandent mon avis. Mon avis ? Si je m'écoute là tout de suite, je déchire ce torchon et je réquisitionne tous les magazines que les habitant sont en train de lire avec tant d'intérêt ! « Mon avis ? Je pense que les gens devraient se mêler de leur affaire, de plus des photos et les dires de journalistes ne valent rien... » bon cette dernière partis de phrase était sans aucun doute bien plus pour moi, que pour elle, mais le dire à haute voix m'aidait dans un sens.


@Camila Cooper

une matinée qui commence...bien...

Ce que me dit Camila me fait un peu rire, car c'est exactement ce que j'ai dit à ma mère, quand j'étais ados. J'avais besoin d'indépendance et je l'avais dit à mes parents, il fallait qu'ils arrêtent de me coller ! Ma sœur, ayant 7 ans de plus que moi avais quitté la maison familiale depuis plusieurs années, pour ses études et ensuite son travail, elle ne revenait que très rarement en ville. Ma mère reportait son tout son amour sur moi, mais elle m'étouffait !! Je m'étais souvent engueulé très fort avec mes parents...au point du disparaître de chez eux, pour aller chez un pote et ceux...plusieurs nuits de suite ! Les ados, ce n'est vraiment pas la joie ! Parfois, je regrette mon comportement, je les avais perdus bien trop tôt et je donnerais n'importe quoi pour qu'il me colle de nouveau. Je regarde alors la jeune demoiselle et je lui dis « C'est vrai, mais nous n'avons que deux parents...il faut chérir les moments passés avec eux... » c'est important, on les néglige parfois trop !

« Elle a eu 5 ans il y a quelques mois...le temps passe vite...j'ai l'impression que c'était hier qu'elle était encore un tout petit bébé... » Ah le temps qui passe, qui passe beaucoup trop vite ! J'ai l'impression que les poussées des dents de Linoa remontent à hier...elle les a eues très tard, je me souviens qu'Emily était super inquiète, alors que moi, pas du tout ! Je n'avais encore jamais vu de personne sans dents, donc je rassurais ma femme lui disant qu'elles pousseront un jour ou l'autre et le médecin nous avait dit la même chose. Elle avait eu sa première dent vers 10 mois, une fête pour Emily, puis il avait fallu attendre 3 mois pour que les autres viennent, j'étais déjà seul...et toutes les dents ont poussé d'un coup...je n'ai pas dormi pendant des semaines et je me souviens que Jessy m'avait fait la réflexion, quand un jour j'étais arrivé les yeux cernés...du coup elle m'avait forcé à prendre une nuit et elle s'était occupée de Linoa toute une nuit, j'étais tellement épuisé, que je n'avais rien entendu de la nuit !

Elle me parle alors du ragot du jour, il y en a toujours un différent à Blue Valley, nous sommes dans une petite ville et les gens adorent parler ! Dans les grandes villes, personne ne connaît personne, donc il n'y a pas ce genre de chose, mais dans les villes comme Blue Valley...tout le monde connaît tout le monde ! Je prends le magazine qu'elle me donne et je vois des photos de Jessy, avec un homme que je ne connais pas. Le titre de l'article est de la pure méchanceté...pauvre Jessy !! Elle n'avait pas besoin de cela, pas besoin que des journalistes la fassent passer pour ce genre de femme ! Elle n'était pas ce genre de femme !! Alors même si, l'idée qu'il se passe un truc avec cet homme me fait mal, je me dis que je dois être là pour elle, nous sommes amis, certes il y a truc entre nous, mais...il n'y avait rien à la fois ! Putain que cela me fait mal à l'idée de la savoir avec quelqu'un d'autre !! Mais je me promets de lui envoyer un message...nous sommes amis.

Bien entendu, que je suis révolté par ce genre de torchon et par ce genre de journaliste !! Je regarde Camila « Effectivement, heureusement qu'il n'ont pas tout vendu leur âme au diable... » après c'est comme chez nous les flics, il y a des bons et des pourris !! En temps normal, je me fou complétement de ce genre de magazine et des gens qui y figure, j'avais bien mieux à faire que de m'intéresser aux célébrités, je ne voue pas un culte à ce genre de personne. Mais là...ils s'en sont pris à une personne qui compte pour moi et quand ce genre de chose arrive, je peux parfois ne plus répondre de rien ! Je ne suis pas quelqu'un de méchant, pas du tout même, mais je peux être assez volcanique ! Je me souviens qu'au lycée, j'avais éclaté la tête d'un mec qui avait regardé et siffler ma petite copine de l'époque ! Je n'étais pourtant pas méchant, mais dans certaines situations, je pouvais avoir le sang chaud et être un peu hors de contrôle.  

Quand Camila me demande mon avis sur le merveilleux couple que forme Jessy et Dylan, je sens que sa boue un peu en moi, mais je réponds d'une façon assez calme, hors de question que la situation m'échappe, je regarde alors la demoiselle et je lui dis ce que j'en pense, il faut que les gens se mêlent leurs affaires et non de celles des autres ! Camila me dit alors que malheureusement tout le monde ne pense pas comme moi, certaines personnes aiment donc perdre leur temps à faire des messes basses sur les gens qu'il côtoie tous les jours, mais c'est tellement minable !

Je ne suis pas mécontent quand elle change de conversation, mais ce qu'elle me dit ne m'enchante pas trop ! Un article sur moi, avec un interview et des photos, ce n'est vraiment pas mon genre ! Mais je me souviens que mon père était passé dans la gazette, j'avais encore le journal en question à la maison, dans l'album de mon père, que je garde précieusement dans la bibliothèque. Je me souviens qu'il était fier de faire cet article, ma mère encore plus ! Je pense à lui, à eux...ils seraient fiers de moi. « Oh, tu sais, il n'y a pas grand-chose dire...mais je prendrais des disponibilités, tu dois l'avoir écrit pour quand? » j'avais pas mal de travail en ce moment, mais j'avais quand même des jours un peu plus tranquille, donc, je ferais en sorte de pouvoir recevoir la demoiselle. Puis je me dis que laisser une trace de mon passage en tant que Sherif...c'est beau quand même.  


@Camila Cooper

une matinée qui commence...bien...

J'étais passé moi aussi par une période de ma vie où mes parents me tapaient un peu sur le système nerveux. Ils nous arrivaient de nous prendre la tête, surtout avec mon père, nous étions un peu pareilles, un peu volcaniques et nous aimions tous les deux avoir raison, donc ça éclatait souvent entre nous ! Aujourd'hui, je regrettais parfois nos disputes, il me manquait tellement, il savait que je l'aimais, mais j'avais l'impression que j'avais perdu mon temps à me prendre la tête avec lui, j'aurais dû profiter du temps que la vie m'avait offert avec mon père ! Je regarde Camila et je souris, même si mon père me manquait, je ne pouvais que la comprendre, vraiment, j'écoute sa sa phrase qu'elle laisse en suspens, je termine alors sa phrase « ...trop de temps passer avec eux? »

Nous parlons alors de ma fille, Camila l'avait gardé à une époque, quand elle était encore au lycée. Emily et moi avions besoin de sortir de temps en temps, de nous retrouver tous les deux et bien que nous aimions notre fille de tout notre cœur, nous avions besoin parfois de n'être que tous les deux. Après la naissance de Linoa, je n'avais pas voulu que l'on cesse d'être un couple, c'était important pour moi ! Emily, parfois, mettait notre couple de côtés, surtout dans un domaine, je chasse cela de ma tête et quand Camila me questionne encore sur ma fille, je souris et je dis « C'est la petite fille la plus parfaite au monde... » je le pense vraiment, mais tout les parents pense la même chose ! Ma fille, c'est toute ma vie, mon petit bébé, ma princesse et peut être le grand amour de ma vie. Je ne savais pas si un jour, je retrouvais une femme avec qui partager ma vie. J'avais une femme en tête qui me chamboulait complétement, mais les sentiments qui étaient en train de naître me faisaient peur, j'avais eu une fois le cœur brisé, le cœur meurtri et je n'étais pas sûr de pouvoir revivre cela. « ...si on mets de côté les colères et les claquements de portes. » je ne peux m'empêcher d'en rire un peu.

Par la suite, la conversation est beaucoup moins drôle ! Je vois Jessy en photo dans un magazine people avec un homme originaire de Blue Valley, qui a fait carrière dans la musique. Il n'y a pas que des photos, il y aussi un titre d'article très méchant et tout un article sur la romance entre Jessy et ce fameux Dylan. Bien sûr que cela me fait mal ! Je me pose des questions en ce moment sur Jessy et moi, j'aime passer du temps avec elle, je sais qu'elle aussi ! Je suis même un accro à sa présence, parfois, j'ai même du mal à m'en passer et je sens qu'elle aussi ! Nous avons comme ce besoin de l'un et de l'autre, oui, c'est flippant !

Après, je ne suis pas du genre à croire aux rumeurs et je me dis que même si c'est vrai, Jessy reste mon amie, je tiens tellement à elle ! Je sais que cet article va lui faire du mal, elle n'est pas du tout comme cela ! Je me promets de lui faire un message, histoire de savoir si elle veut que je fasse quelque chose pour elle.

Le changement de sujet ne me déplaît pas, bien au contraire, en plus d'être en colère contre les personnes qui faisait de la peine à Jessy, j'étais jaloux, jaloux à l'idée qu'elle puisse avoir un homme dans sa vie. Donc, je suis content que Camila change de sujet. Mais le sujet en question, ne me fait pas sauter de joie ! Un article sur moi, je ne suis pas ce genre de personne, qui aime être sur le devant de la scène ! J'aime ma vie tranquille ! Mais je me souviens que mon père avait eu le droit également à ce genre d'article, je me souviens de sa fierté et je me dis que je pouvais faire pareil, puis l'article serait publié dans la gazette uniquement, donc j'accepte l'article que Camila a en tête. « Je te donne mon numéro et tu me communique la date et du temps que tu as besoin, c'est bon pour toi? » je note mon numéro sur une serviette et je le donne à la demoiselle. Puis nos petits déjeuné venant d'arrivés, je me retourne et je mange, avant de retourner au bureau.


@Camila Cooper