Tu te souviens très bien du jour où tu as vu l’affiche contre le mur. Elle était amusante et coloré, le genre de document qui fait sourire, un peu enfantin comme on l’imagine pour des enfants mais pas comme on l’imagine dans un hôpital. Un sujet sérieux, important caché derrière un sourire innocent. Alors évidemment, tu ne pouvais que craquer. Cela ne pouvait faire qu’attiser ta curiosité. Tu n’es pas devenue infirmière parce que tu as raté ta prépa de médecine, ni parce que tu n’en avais pas la capacité. Tu es devenue infirmière parce que c’était cela que tu voulais être. Parce que quand la vie t’avait volé ta mère, c’était elles qui t’avait pris la main. Un simple geste, au bon moment qui a changé ta vie et tes rêves professionnels. Ce que tu voulais, c’était t’occuper de tes patients au quotidien, leurs faire des soins, prendre le temps de leurs parler, prendre le temps d’accompagner ceux qui sont seul – bien qu’en pédiatrie ce soit rare heureusement-, être une épaule et pas seulement un spécialiste obligé de voir des cas et des numéros de dossiers. Alors même si tu n’étais pas en ville depuis bien longtemps, tu avais tout de suite inscris ton nom dans celui des bénévoles et c’était ainsi que Leandre était entré dans ta vie. Bénévole lui aussi mais depuis bien plus longtemps que toi, il connaissait bien le fonctionnement et il avait su te faire te sentir à ta place rapidement. D’ailleurs, c’était lui que tu devais rejoindre aujourd’hui dans un café proche de l’hôpital afin d’échanger sur un nouveau projet. Un projet qui te tenais à cœur et dont tu voulais lui parler.
Quinze heures. Ta garde se termine et tu as à peine le temps de déposer ta blouse dans ton casier que tu dois filer pour ne pas le faire attendre. Evidemment, à ton arrivé, tu le retrouves installé à une table et c’est avec ton plus beau sourire que tu lui présentes tes excuses, libérant en même temps tes cheveux encore prisonnier d’un élastique qui ne te quittes jamais quand tu es de service. « Salut. Désolé, j’ai été retenue par une histoire de dinosaure. » Tu lui souriais, c’était la vérité, les quelques minutes qui faisait que tu avais dû courir. « J’espère que tu ne m’as pas trop attendu ? »
AVENGEDINCHAINS
Léandre Little
ma vie rime avec Blue Valley
Léandre Little
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Occupation : Animateur pour l'association Doctor Laughter
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Léandre Little
04.04.23 18:37
Mon métier je le fais depuis des années maintenant. Je ne peux pas vraiment dire que je l'ai trouvé, car au final c'est plutôt lui qui m'avait trouvé, à une époque où j'avais besoin de me sentir utile, où j'avais besoin de sentir que je pouvais faire une différence dans la vie de d'autres gens, car je n'avais plus de contrôle sur ma propre vie. Alors ça s'était débuté sous la forme de bénévolat toutes les semaines, puis ça s'était transformé en réel contrat, avec un salaire, un horaire fixe ... Et depuis, ça ne m'avait pas quitté. J'ai fais de belles rencontres, comme celle de Kiera, que j'attends actuellement au café pas loin de la clinique médicale. J'ai terminé ma journée et je suis fatigué, mais j'ai quand même hâte de la voir. Je sais qu'elle est un petit rayon de soleil à elle seule. Je la vois d'ailleurs arriver et je lui souris.
- Hey ! Aaaaah ... t'en fais pas, si c'est pour une histoire de dinosaure, ça valait certainement le coup.
Je ris un peu, ne lui en voulant pas du tout. Je sais très bien comment les enfants peuvent être.
- Non, t'inquiète, ça fait à peine 5 minutes que je suis là. Ça a été ta journée ? Pas trop de catastrophe à gérer ?
Je souris, sincèrement intéressé. Je sais que son travail est plus important que le mien, qu'elle a de vrai catastrophe à gérer, moi les seules que je peux avoir à contrôler ce sont celles de larmes ou de cris !
- Ils font une happy hour sur les chocolats chauds d'ailleurs, ça te dit ?
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Tu te souviens très bien du jour où tu as vu l’affiche contre le mur. Elle était amusante et coloré, le genre de document qui fait sourire, un peu enfantin comme on l’imagine pour des enfants mais pas comme on l’imagine dans un hôpital. Un sujet sérieux, important caché derrière un sourire innocent. Alors évidemment, tu ne pouvais que craquer. Cela ne pouvait faire qu’attiser ta curiosité. Tu n’es pas devenue infirmière parce que tu as raté ta prépa de médecine, ni parce que tu n’en avais pas la capacité. Tu es devenue infirmière parce que c’était cela que tu voulais être. Parce que quand la vie t’avait volé ta mère, c’était elles qui t’avait pris la main. Un simple geste, au bon moment qui a changé ta vie et tes rêves professionnels. Ce que tu voulais, c’était t’occuper de tes patients au quotidien, leurs faire des soins, prendre le temps de leurs parler, prendre le temps d’accompagner ceux qui sont seul – bien qu’en pédiatrie ce soit rare heureusement-, être une épaule et pas seulement un spécialiste obligé de voir des cas et des numéros de dossiers. Alors même si tu n’étais pas en ville depuis bien longtemps, tu avais tout de suite inscris ton nom dans celui des bénévoles et c’était ainsi que Leandre était entré dans ta vie. Bénévole lui aussi mais depuis bien plus longtemps que toi, il connaissait bien le fonctionnement et il avait su te faire te sentir à ta place rapidement. D’ailleurs, c’était lui que tu devais rejoindre aujourd’hui dans un café proche de l’hôpital afin d’échanger sur un nouveau projet. Un projet qui te tenais à cœur et dont tu voulais lui parler.
